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La vie après l'ENIM

Nombreuses sont les questions qui hantent nos esprits concernant ce que nous attend après les études à l’ENIM, et nombreux sont nos craintes et nos préjugés à propos du domaine professionnel. A cet effet, Monsieur SAHNOUNI Mostafa, lauréat de l’ENIM en 1994 filière Electromécanique, et directeur de sa propre société ESAFRIC, partagera avec nous son expérience professionnelle et nous rapprochera de la vie après l’ENIM.

Wafa : Bonjour Monsieur SAHNOUNI, nous tenons à vous remercier tout d’abord d’avoir accepté de répondre à nos questions déconcertantes.

Monsieur SAHNOUNI : Je vous salue pour votre initiative et j’espère être à la hauteur pour réduire les ambiguïtés qui vous gênent encore.

W : Si vous permettez, nous aimerons connaitre votre évaluation de votre passage et de votre formation au sein de l’ENIM.

S : En ce qui est de la qualité de la formation à l’ENIM, bien évidemment en me référant à la période où j’y étais, je peux dire que c’est une formation techniquement riche, diversifié et polyvalente. Je vois que le rôle principal des cours était une sorte d’encadrement théorique de l’élève ingénieur, et c’est à lui de déployer des efforts afin d’approfondir ces connaissances, et de les lier à la pratique, chose que la formation en général n’offre pas, si on exclut les stages de la fin de l’année. Par ailleurs, à mon humble avis, la formation technique va de pair avec le développement des compétences relationnelles de l’élève ingénieur, dont il aura besoin pour accéder au marché du travail, malheureusement la formation à l’école n’offre qu’un module très élémentaire dans cet optique et du coup la formation reste à mon opinion pauvre en matière de développement personnel et relationnel du futur ingénieur. En général, il y a un manque d’accompagnement pour intégrer le domaine de travail, pourtant, l’insertion professionnelle est à mon avis satisfaisante.

W : Concernant le domaine professionnel, comment vous l’avez trouvé ? Et quels genres de défis avez-vous affrontez ?

S : Certes il est différent de la vie scolaire. Le premier défi était de convaincre mes recruteurs que j’étais le bon choix, et donc il m’a fallu doubler les efforts surtout au début pour pouvoir être rapidement opérationnel.

W : N’aviez-vous jamais pensé à quitter ?

S : Bien sûr que c’était une proposition figurante. D’ailleurs c’est mon 2ème emploi maintenant.

W : Concernant l’étiquette d’être ENIMiste, cela ne vous a pas été utile?

S : En réalité non, mais mon profil autant qu’électromécanicien oui.

W : Revenons maintenant à la période où vous étiez à l’ENIM et plus précisément aux activités parascolaires. Etiez-vous actifs dans un certain club ?

S : Certainement j’avais une grande passion pour ces activités. J’étais membre du club info, et bien encore membre du bureau de l’AEENIM.

W : Cela vous a aidé en quelque sorte dans votre vie professionnelle ?

S : Bien évidemment que cela m’a beau servi que ça soit sur le plan personnel ou encore professionnel. Le parascolaire m’a fourni des outils indispensables et inexorables permettant de m’intégrer facilement dans le milieu professionnel et avoir un relationnel considérable avec les supérieurs hiérarchiques et les subordonnés.

W : Parlons maintenant du réseau ENIMiste, êtes-vous toujours en contact avec vos collègues ENIMistes ?

S : Pendant les premières années de notre sortie de l’école, j’ai essayé de préserver mes relations avec eux. Cependant et avec tous les engagements qu’avait chacun de nous, ce n’était pas possible de les retenir.

W : Supposons que vous êtes responsable à l’ENIM, quelles seront les disciplines que vous proposez d’ajouter suite à votre expérience professionnelle ?

S : Je proposerai de donner plus d’importance aux Travaux Pratiques dans la durée et les thèmes. Je proposerai également aux étudiants deux stages par an (un au cours de l’année scolaire). Je note également qu’il faut tenir en compte que les ressources humaines et matérielles dédiées à la recherche scientifique restent insuffisantes vu les ambitions affichées et n’encouragent pas l’élève ingénieur à innover et à créer.

W : Maintenant, si vous étiez parmi le jury chargé de choisir des candidats pour un certain poste, quelles qualités chercheriez-vous ?

S : Tout d’abord la qualité d’adaptation aux différents environnements. Ensuite, l’assiduité et finalement le relationnel, les compétences techniques et la créativité.

W : Si on vous donne la chance de revenir étudiant, qu’est-ce que vous aurez souhaité changer dans votre passage à l’ENIM ?

S : J’aurais étendu mes activités parascolaires à d’autres domaines, donner plus d’importance aux travaux pratiques et essayer de profiter le maximum possible des stages.

W : Monsieur SAHNOUNI nous vous remercions énormément pour avoir contribué à réussir cette interview .Merci d’avoir consacré du temps pour répondre à nos questions qui seront sans doute très utiles aux élèves ingénieurs de l’ENSMR.

S : C’est avec un grand plaisir que j’ai essayé de vous rapprocher de mon expérience, et je vous souhaite une bonne continuation dans vos études.

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ENSMR Press est un club de l'Ecole Nationale des Mines de Rabat créé au début de l'année scolaire 2015/2016 et dont le but est de le développement de la presse au sein du milieu des grandes écoles d'ingénierie

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