L'enfer de l'exclusion
Étant un bachelier, chacun de nous travaille durement afin d'intégrer l'école dont il rêve depuis longtemps. Une fois intégré, l'élève se trouve devant d'autres aventures avec les modules et les professeurs ainsi qu'avec la validation. Mais souvent ce rêve devient un mirage : l'étudiant se trouve exclu de l'école et sans aucune attestation qui prouve qu'il a passé toutes ces années d'études et même quelques fois son bac ne reste plus valable.
Il ya quelques année, en 2008, mohammed benhamed est l'une des victimes de l'enfer de l'exclusion. Mohammed était un élève de l'école nationale supérieure des mines de rabat et il avait déjà consommé son année de réserve. Il lui fallait 12 de moyenne pour réussir et il attendait l'affichage. Cependant, le professeur d'informatique n'a affiché qu'un jour avant le conseil du mois de juillet, sachant que l'examen était au mois de novembre. En contre partie, mohammed se trouvait avec une moyenne de moins de 12. Il a essayé tout de même de contacter le prof mais ce dernier a refusé de le racheter. Etant exclu de l'école, mohammed n'a pas baissé ses bras et il a choisi de recommencer. Il a fini par avoir un diplôme d'une école d'ingénierie privé et aujourd'hui il mène une vie normale. "Pas tout les gens ont les moyens ou bien le courage pour dépasser cette oppression et nombreux sont les oppressés dans le Maroc, que Dieu les assiste", disait Mohammed. L'histoire de Mohammed est un peu près la même du Feu kamla el bouhali. Après avoir redoublé en première année et après avoir passé sa soutenance, kamal était choqué de savoir qu'il est exclu en raison de ne pas avoir validé des modules qui n'étaient même pas programmés car le professeur a tout simplement refusé de lui faire passer son rattrapage sans aucune justification. Et cette fois, le résultat de cette oppression était le suicide de notre confrère Kamal que Dieu garde son âme.
Ces deux histoires ne sont que deux exemples parmi des milliers d'autres à propos de l'exclusion, n'est-t il pas temps de changer cet état ou bien d'arrêter ce massacre ? Où va le Maroc avec ce système éducatif ?
